Intervention de Bénédicte PASIECZNIK sur la mission d’information et d’enquête sur les lycées

Un rapport initial sur l’état des lycées réalisé en 2016 obtenu après moultes demandes, puis votre communication l’année dernière sur la bonne réalisation du Plan Marshall nous avaient laissé sur notre faim.

Sans réponse à nos demandes de précisions, nous avons sollicité cette Mission d’information et d’évaluation, en partenariat avec l’ensemble des groupes de gauche.

Heureux hasard, c’est le moment que vous avez choisi pour nous présenter opportunément votre bilan du plan Marshall. 

Mais là encore, nous restons sur notre faim.

D’abord, le rapport trop général ne produit pas un état détaillé lycée par lycée. 

D’autre part, les critères d’évaluations sont insuffisamment précis, en particulier en matière de performance énergétique.

Mais surtout, vous classez 95% des lycées dans un état très bon ou bon, et 5% en état moyen. Or, cela est loin de la réalité qui nous est exposée par les membres des communautés éducatives.

Nous vous avons déjà fait état d’un certain nombre de lycées : Auguste Bouvet à Romans, St Exupéry à Valserhône, Murat dans le Cantal.

Nous avons donc besoin d’y voir plus clair et la mission doit permettre :

● de disposer d’un suivi financier et opérationnel par lycée;

● de connaître la nature des travaux de rénovation énergétique et d’évaluer les économies d’énergie réalisées;

● d’identifier les compléments de financements apportés dans le cadre du Plan Sobriété annoncé en septembre dernier.

Nous nous impliquerons fortement dans la mise en œuvre de cette mission, pour laquelle nous sollicitons la mise à disposition d’un expert financier et d’un consultant spécialisé dans le domaine de la rénovation énergétique.

Enfin, nous souhaitons que cette mission soit publique et apparaisse sur le site internet et les réseaux sociaux du Conseil régional, mais aussi que soit ouverte une plateforme citoyenne pour que les usagers des lycées puissent interpeller la mission et lui transmettre toute information jugée utile.  

En effet, constatant un manque de concertation entre la région et les gestionnaires et utilisateurs des lycées, il nous semble important que l’expertise d’usage puisse aussi être valorisée dans cette mission.

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