25 novembre : mettre fin aux violences faites aux femmes quoi qu’il en coûte !

En France, le sexisme et le patriarcat tuent encore en 2023 !

Les chiffres sont accablants : 118 féminicides, 90 000 femmes victimes de viols ou tentatives de viol, et 244 000 victimes de violences conjugales en 2022. C’est 15% de plus qu’en 2021 !

Ce triste bilan sera sans doute encore plus lourd en 2023 car on décompte déjà 121 féminicides, et l’année n’est pas terminée ! Maud Grard revient dans cette vidéo sur ces chiffres et nos propositions.

Lors de la dernière assemblée plénière, nous avons proposé plusieurs amendements pour renforcer le plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes :

  • Prise en compte des spécificités des violences faites aux femmes en milieu rural
  • Plus de moyens pour la jeunesse pour prévenir et détecter les violences dans les couples des adolescent-es

Malheureusement, tous nos amendements ont été rejetés par l’exécutif de Laurent Wauquiez.

Il est temps d’aller plus loin et de mobiliser tous les moyens possibles afin d’éradiquer les violences faites aux femmes de notre société !

Nous serons aux côtés de Nous Toutes, samedi 25 novembre. Nous défilerons dans les marches organisées dans toute notre région pour continuer à dénoncer ces violences, réclamer plus de moyens et plus de justice. 

Retour sur le plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes voté en octobre 2023

En tant qu’élus de la République, nous avons le devoir de nous saisir de cet enjeu et nous nous réjouissons donc fortement de la présentation de ce rapport par l’exécutif régional. Quand une action va dans le bon sens, nous savons le souligner.

Au nom de notre groupe, Maud Grard a rappelé que 47% des féminicides ont lieu en territoire rural, alors que ces territoires représentent 30% de la population. Prévalence des violences en milieu rural, mais aussi fragilité accrue des femmes victimes de violence en milieu rural : manque d’accès aux services publics, difficulté d’obtenir l’anonymat, isolement géographique, précarité et dépendance économique…

Dans presque la moitié des cas d’agression sexuelle, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits. Et, dans 91% des cas, les agressions envers les femmes sont perpétrées par une personne connue de la femme victime. Prendre cela en considération, c’est intégrer le fait qu’il s’agit d’un problème sociétal, et non d’agresseurs isolés.

Les premières violences se cristallisent dans les relations des adolescents. Il nous faut donc une campagne de sensibilisation car il ne s’agit pas uniquement d’identifier des agresseurs mais d’opérer un changement systémique, une politique transformatrice de la société. Et nous en avons les moyens, d’autant plus que la Région se doit de coordonner les politiques en faveur de la jeunesse à l’échelle de son territoire. 

Nous avons déposé 13 amendements, tous refusés par l’exécutif. 

Cependant, deux amendements sur la mise à disposition d’hébergements d’urgence et de boutons d’alertes pour les personnes LGBT+ victimes de violences ont fait l’objet d’un engagement de la part de Laurent Wauquiez pour proposer un dispositif en ce sens lors de la première assemblée plénière de l’année 2024. A voir s’il le tient réellement…

Retrouvez l’intervention de Maud Grard : https://ecologieaura.fr/ap2023-luttecontrevss/

Intervention de Maud Grard sur le plan régional de lutte contre les violence faites aux femmes

1 réflexion sur “25 novembre : mettre fin aux violences faites aux femmes quoi qu’il en coûte !”

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