Laurent Wauquiez candidat aux élections législatives : une destinée présidentielle comme obsession, une Région comme marchepied

Communiqué de Presse du mercredi 12 juin 2024

Laurent Wauquiez candidat aux élections législatives : une destinée présidentielle comme obsession, une Région comme marchepied

Le 11 juin 2024, Laurent Wauquiez a annoncé sa candidature pour les élections législatives anticipées. Le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes n’a d’ailleurs jamais caché son souhait de renouer avec un rôle national de premier plan. Sa volonté constante de défier la chronique n’a toujours eu pour seul objectif que de le maintenir en bonne place dans la bulle politico-médiatique. Notre conseil régional n’est qu’un marchepied sur lequel il s’est appuyé afin d’assouvir son ambition personnelle. Loin de se satisfaire d’être au service des habitant·es d’Auvergne-Rhône-Alpes, il a pour seul moteur un avenir politique qu’il rêve présidentiel.

Il tente un retour sur la scène nationale au moment où nous assistons à la déliquescence idéologique des Républicains. Il a beau jeu de condamner officiellement la proposition du président de son parti de créer une alliance avec le Rassemblement National tant son exercice du pouvoir témoigne d’une très grande porosité avec l’extrême-droite. “La séquence actuelle correspond parfaitement au flou qu’il aime entretenir, tantôt héritier d’une droite gaulliste, tantôt allié objectif du RN et de Reconquête” précise Maxime Meyer, conseiller régional de l’Ain et co-président du groupe. “Une ambivalence permanente au service de sa seule ambition” ajoute Benjamin Joyeux, conseiller régional de Haute-Savoie.

Cécile Michel, conseillère régionale du Rhône, co-présidente du groupe : “Sur le plan national comme sur le plan régional, il faut des politiques fortes afin d’accompagner la transition écologique et sociale dont notre société a besoin. Laurent Wauquiez est totalement hermétique à ces sujets.” Ses obsessions réactionnaires, anti-démocratiques et anti-écologiques ne répondent aucunement aux difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. De plus, son fonctionnement ouvertement clientéliste laisse aussi craindre le pire dans une période trouble où la parole politique est sans cesse fragilisée.

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