Chères et chers collègues,
Stress, pression, détresse… sont les conséquences sur les éleveuses et éleveurs de la catastrophe sanitaire sans précédent qu’est la Fièvre Catarrhale Ovine, avec ses nouveaux sérotypes et variants.
Les derniers chiffres pour Auvergne-Rhône-Alpes sont de 1651 foyers depuis fin juillet, exposant les troupeaux de 10 à 60% de mortalité, un animal affecté décède à 80%…
Face aux annonces ministérielles de la semaine dernière, il faut que l’Etat revoie sa copie et que la région participe à un soutien massif, vital.
Même Emmanuel Ferrand… relaie sur son compte X le cri d’alarme d’un agriculteur qui accuse les promesses gouvernementales “à côté de la plaque !”, sur l’attribution d’aides pour la FCO-3, excluant les moutonniers qui ont subi la FCO-8, sérotype qui a sévi sur notre région.
Sous “ les gouvernements Macron ”, l’exécutif a toujours été prompt à dégainer des plans d’urgence, étonnamment, alors que le 1er Ministre, votre ami, a fait son annonce qui ne répond pas aux enjeux régionaux, pas de rapport financier à ce sujet, un voeu bien tardif, inspiré du nôtre déposé lundi, mais incomplet….
1- Nous vous demandons d’adopter CE vœu pour un soutien national : concrètement augmentation du budget pour prendre en compte tous les sérotypes et faire face aux pertes indirectes, sans seuil de taille de cheptel, l’assurance d’une disponibilité vaccinale et d’une communication cohérente et fiable au sein de toute la chaîne vétérinaire, la mise en œuvre d’une aide psychologique et au répit à la demande.
Nous espérons aussi un vaste chantier de recherche public : suivi des sérotypes et leur mutation, étude des effets secondaires des vaccins, recherche sur l’immunité des troupeaux et des races, étude des causes climatiques et des impacts des désinsectisations…
2- Nous souhaitons que l’exécutif se ressaisisse et propose un plan régional. Certains de ces chantiers ne seront pas ouverts, ou tardivement, alors mettons en œuvre un forfait de base, simple, pour aider au remboursement des pertes directes et indirectes sur les cheptels, prenons en charge les tests de stérilité, engageons, avec nos partenaires, une enquête volontaire de recherche appliquée sur la prévention, les soins et les bonnes pratiques.
Nous ne pouvons accepter de voir des fermes disparaître, l’élevage fragilisé et menacé à cause d’un manque d’anticipation, d’une gestion calamiteuse et d’une négation de toutes les pertes économiques : SOLIDARITÉS
