Question orale sur la survie de la ligne de l’Aubrac

Question posée par Cécile Michel.

La ligne de l’Aubrac, ligne emblématique auvergnate à de nombreux titres, est fortement menacée depuis plusieurs années. Elle est pourtant une ligne du quotidien, permettant de relier deux régions, plusieurs bassins de vie et d’emploi. Elle est également une ligne touristique reconnue internationalement, ainsi bien sûr qu’une ligne de fret essentielle. 

Malgré cela, les engagements financiers pour le maintien de cette ligne d’équilibre du territoire, tant pour le transport de passagers que pour le fret, restent insuffisants : un investissement massif est nécessaire pour assurer le fonctionnement durable de la ligne. Sans cet investissement, les travaux ayant un faible impact à long terme s’enchaînent, entraînant de nombreuses périodes de fermeture sans pour autant garantir la survie finale de la ligne.

Face à cette menace de fermeture, les élus, citoyens et associations d’usagers du territoire se mobilisent inlassablement afin de maintenir ce service du quotidien. Plus d’une centaine de motions ont été adoptées par différentes collectivités du Cantal. Malgré cela, l’Etat reste sourd à ces appels et n’apporte que de maigres pansements sur une problématique beaucoup plus profonde.

En parallèle et afin de pouvoir conserver une continuité de service pour les usagers allant du nord Aveyron jusqu’au Puy-de-Dôme en passant par le Cantal, le conseil régional d’Occitanie se propose aujourd’hui de combler le vide actuel entre Saint-Chély d’Apcher et Neussargues en mettant des trains sur les rails. Cette proposition de coopération interrégionale permettrait ainsi de répondre à un vrai besoin de mobilités de plusieurs territoires ruraux de notre région. Cette solution est par ailleurs d’ores et déjà mobilisée sur un autre territoire de la région, pour la ligne du Teil en Ardèche. La Région Auvergne-Rhône-Alpes se refuse pourtant à abonder financièrement cette solution pour la ligne de l’Aubrac, créant ainsi un service à deux vitesses dans notre région.

La question, Monsieur le Président, est la suivante : la Région Auvergne-Rhône-Alpes peut-elle revenir sur sa décision de ne pas participer au financement permettant la mise en place de trains fournis par la région Occitanie sur le tronçon Saint-Chély d’Apcher – Neussargues de la ligne de l’Aubrac afin d’en garantir leur circulation ? 

La réponse de l’exécutif

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