Madame la vice-présidente, nous partageons l’objectif de promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap mental ou psychique dans les compétitions sportives de haut niveau et de mieux faire reconnaître le sport adapté, mais nous nous abstiendrons sur ce vœu parce qu’il s’inscrit dans un événement que nous ne cautionnons pas au regard de ses impacts.
Du point de vue d’ailleurs de ses impacts budgétaires qui font l’actualité, le rapport de la Cour des comptes évalue les jobs de Paris 2024 à 6 milliards.
Nous savons que les jeux d’hiver seront plus déficitaires que ceux d’été. Le CIO exige des garanties financières exorbitantes et dans le vote du projet de loi olympique.
Au Sénat, vos collègues ont supprimé les troisième garanties financières demandées aux régions comme si vous n’assumiez pas ces jeux. Comment pouvons-nous voter un vœu en faveur de l’inclusion, si légitime soit-il, alors même qu’aucun cadre budgétaire clair n’est présenté pour ces jeux ?
Au-delà des grands événements sportifs, le sport adapté mérite un soutien pérenne au plus près des territoires et des pratiquants, notre abstention est une abstention de cohérence mais aussi d’exigence d’un engagement à la hauteur des enjeux d’inclusion et de transition.

