Laurent Wauquiez, Fabrice Pannekoucke et la culture : le mensonge n’est pas une politique publique

Communiqué de Presse du mercredi 10 décembre 2025

Laurent Wauquiez, Fabrice Pannekoucke et la culture : le mensonge n’est pas une politique publique

Dans un article de Lyon Mag le 9 décembre, Fabrice Pannekoucke s’en prend une nouvelle fois aux élu·es écologistes, affirmant qu’ils ont “massacré” la fête des Lumières, sur la base d’accusations infondées et disproportionnées. Plus grave encore, il établit un parallèle avec une rumeur déjà démentie selon laquelle des écologistes auraient distribué des pavés en mousse à des enfants pour qu’ils les jettent sur une banque à Aurillac. Présenter cette invention comme un fait, et l’utiliser pour laisser entendre que les écologistes encourageraient des comportements violents, constitue un propos diffamatoire. Mensonges, diffamation et mauvaise foi, le nom du Président change mais la méthode Wauquiez reste.

Pour Maxime Meyer, co-président du groupe Les Écologistes au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes : “De tels procédés sont indignes d’un responsable public et ne devraient avoir aucune place dans le débat démocratique. Et j’ajouterais qu’au vu de la destruction des politiques culturelles orchestrée par Laurent Wauquiez et son successeur, je suis sidéré que ce dernier n’ait pas la décence de se taire.”

Plutôt que de multiplier les attaques infondées et gratuites, l’exécutif ferait mieux d’assumer son propre bilan. Depuis 2016, la majorité régionale a profondément affaibli les politiques culturelles en Auvergne–Rhône-Alpes. Suppressions de dispositifs, soutiens retirés sans justification, absence de concertation, décisions arbitraires sanctionnées par les tribunaux : les faits sont connus, documentés et dénoncés depuis plusieurs années par les acteurs culturels eux-mêmes. Après la condamnation de la Région dans l’affaire du Théâtre Nouvelle Génération, le dossier du CCO La Rayonne révèle à nouveau une gestion fondée sur l’autoritarisme plutôt que sur le dialogue. Le 21 novembre, la rapporteure publique a conclu que les coupes décidées en 2021 devaient être annulées et que les deux structures devaient percevoir les subventions initialement promises. Là encore, aucun manquement ne venait justifier la décision régionale. La véritable menace pour la culture en Auvergne–Rhône-Alpes vient de la politique menée par Laurent Wauquiez et Fabrice Pannekoucke.

Pascale Bonniel Chalier, conseillère régionale de la Métropole de Lyon déclare : “Sous leur responsabilité, la culture est devenue un terrain de clientélisme, où l’attribution des aides dépend trop souvent de considérations politiques plutôt que de l’intérêt général ou de la qualité des projets. Cette instrumentalisation affaiblit les artistes, fragilise les institutions, divise les territoires et menace les emplois ainsi que la diversité culturelle de la région.”

La culture mérite mieux que des polémiques fabriquées pour contribuer à l’élection de Monsieur Aulas, allié de Monsieur Wauquiez. Elle nécessite une politique cohérente, respectueuse de la liberté artistique, attentive à la diversité des pratiques et aux réalités des territoires. Elle exige surtout un exécutif régional capable de dialoguer avec les collectivités, les artistes, les réseaux et les associations, plutôt que de chercher systématiquement la confrontation et la soumission à un clan.

Les conseiller·es régionaux écologistes d’Auvergne–Rhône-Alpes réaffirment leur engagement en faveur d’une politique culturelle ambitieuse, ouverte et indépendante.