Question orale de Olivier Royer pour un accès effectif à la santé sexuelle et reproductive

Depuis plus de 70 ans, le Planning Familial, mouvement féministe d’éducation populaire, œuvre pour que l’accès
à la santé sexuelle, reproductive et affective soit une réalité pour toutes et tous. Il accompagne chaque année près
d’un demi-million de personnes à travers la France, en particulier des jeunes, des femmes, des personnes
LGBTQIA+, des personnes migrantes ou en situation de précarité.

Ses antennes partout dans la région, comme l’ensemble des autres Centres de Santé Sexuelle (CSS), proposent
des consultations médicales, un accompagnement psycho-social, une écoute inconditionnelle, un soutien aux
victimes de violences, une éducation à la vie affective et sexuelle, ainsi que des actions de prévention, notamment
dans les établissements scolaires, les centres sociaux, les missions locales ou les foyers de jeunes.

Or, ces structures essentielles sont aujourd’hui menacées. Dans la Drôme par exemple, sept CSS départementaux
fermeront au 30 juin 2025. Le Planning Familial 26 et les centres hospitaliers porteurs de CSS subissent une
baisse de 20 % de leurs financements. Ces décisions auront un impact grave, particulièrement dans les zones
rurales où les services publics sont déjà fragiles.

Dans sa campagne de communication de l’année dernière, la Région affirmait agir pour la Ruralité. Elle confirme
cet engagement dans son rapport « développement durable 2024 » dans ses chapitres « Une Région qui renforce
l’accès aux soins sur tous les territoires » et « Une Région qui mène des actions contre les violences faites aux
femmes ».

Dans ce contexte, comment la Région Auvergne-Rhône-Alpes compte-t-elle sécuriser les centres de santé
sexuelle et reproductive et les associations qui les portent sur l’ensemble de son territoire ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut